Se connecter |

Qui sommes-nous ?


×

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, l’Université de Yaoundé1 et l’Institut de Médecine Tropicale de l’Université de Tübingen représentés par Prof. Francine NTOUMI, Prof. Véronique PENLAP BENG et Prof. Steffen BORRMANN ont mis en place le réseau HRCOCA afin renforcer les activités de recherche sur la COVID-19 et les co-infections telles que le VIH, la tuberculose ou le paludisme. Cela inclue aussi le développement d’une plateforme de formation en collaboration avec les initiatives locales comme le réseau CANTAM ou PANDORA ou CALDERA.

L'objectif à long terme du Central Africa Humboldt Research Hub sera d'établir un instrument multicentrique et multinational de surveillance et d'investigation des épidémies et pandémies de maladies infectieuses dans la région de l'Afrique centrale.





Amélioration de la gestion de la maladie COVID-19


Une meilleure compréhension des caractéristiques biologiques du SRAS-CoV-2 conduira finalement à des traitements avec une efficacité plus élevée et de meilleurs résultats pour la santé.
Il est important de noter que l'identification des souches africaines (Congo et Cameroun) du SRAS-CoV-2 permettra aux chercheurs de cibler ces souches spécifiques dans de futures études à la recherche de nouvelles interventions pharmaceutiques ou thérapeutiques.




Politiques d'atténuation améliorées


L'analyse des caractéristiques épidémiologiques du SRAS-CoV-2 et de sa propagation au Congo et au Cameroun aidera à la mise en œuvre locale et régionale de mesures plus efficaces par les décideurs politiques pour limiter ou arrêter la propagation des épidémies locales.
Des politiques d'atténuation adaptées, telles que des restrictions de contact physique et des blocages, pourraient effectivement arrêter la transmission locale tout en minimisant les dommages économiques au niveau national. Par exemple, sur la base d'une analyse épidémiologique, les zones moins touchées par les épidémies régionales peuvent ne pas nécessiter de restrictions ayant un impact économique important, telles que des fermetures.




Intervention vaccinale évaluée


L'analyse de l'effet et de l'innocuité des vaccins contre le SRAS-CoV-2 chez les personnes co-infectées par le paludisme, la tuberculose et le VIH contribuera à améliorer l'efficacité des vaccins, ainsi que l'organisation des campagnes de vaccination en fonction des sous-individus co-infectés.
Nous utilisons les données obtenues dans ce projet pour étayer les stratégies de communication et de diffusion auprès des parties prenantes nationales et internationales (OMS/AFRO, Afrique-CDC et industrie pharmaceutique), pour permettre non seulement une meilleure protection des personnes dont l'état de santé est compromis, mais aussi une distribution plus efficace des vaccins aux personnes qui en bénéficieront le plus.




FERMER

Les partenaires





Prof. Dr.
Francine Ntoumi

Epidémiologiste moléculaire, Présidente de la Fondation congolaise pour la Recherche Médicale, Professeure à l’Institut de Médecine Tropicale de l’Université de Tubingen en Allemagne.

Première femme africaine responsable du secrétariat de l’Initiative Multilatérale sur le paludisme, Francine Ntoumi est très engagée dans le renforcement des capacités de recherche en santé sur le continent africain. Cet engagement lui a valu la coordination du réseau régional d’Afrique centrale pour la recherche clinique la tuberculose, le VIH/SIDA, et le paludisme (CANTAM) et du réseau panafricain PANDORA-Id-Net pour la préparation des pays aux flambées épidémiques des maladies infectieuses. Francine Ntoumi est Présidente du Conseil scientifique de l’Institut de Recherche pour le Développemnt (France) et membre de nombreux comités scientifiques internationaux (OMS, Africa-CDC, fondation Bill et Melinda Gates, Fondation Merieux). Francine Ntoumi est très attachée à la défense de la place des femmes dans les Sciences.

Prof. Ntoumi a reçu de nombreuses distinctions nationales et internationales en reconnaissance de ces travaux et son engagement dans la recherche médicale.





Prof. Dr.
Véronique N. Penlap Beng

Professeur Véronique Penlap Beng, diplomée en Sciences Biologiques et Santé des Universités de Rennes 1 et de Nantes en France, est actuellement responsable du Laboratoire de Recherche sur la Tuberculose et de Pharmacologie (Centre de Biotechnologie de Nkolbisson, Université de Yaoundé 1, Cameroun). Elle est actuellement professeur titulaire au Département de Biochimie de la Faculté des Sciences de l'Université de Yaoundé I au Cameroun. Elle a plus de 20 ans d'expérience dans le domaine de l'épidémiologie moléculaire des maladies infectieuses et du développement de médicaments de source naturelle, a formé près de 129 MSc et 25 étudiants en Doctorat/Ph.D, et publié plus de 152 articles à ce jour. Depuis 2008, elle est membre du réseau CANTAM, un réseau d'excellence de partenariat entre pays européens et pays en développement pour le renforcement des capacités en recherche clinique fondé par EDCTP (European and Developing Countries Clinical Trials Partnership), réseau dans lequel elle est le Coordonnateur Adjoint pour le Cameroun, Workpackage Leader et Principal Investigateur des projets CANTAM pour l’Université de Yaoundé I au Cameroun. Pr. Penlap Beng a été pendant 4 ans (2008-2011), Vice-Présidente du DCCC/EDCTP (Comité de Coordination pour les pays en développement de l'EDCTP), et actuellement consultante en tuberculose pour l'EDCTP et pour l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA, Division pour l'Afrique)n entre autres. Elle est membre de nombreuses sociétés savantes au niveau international, assume actuellement les fonctions de Chef de l'Unité de Recherche en Biologie Clinique à l'École des Sciences de la Santé (Université Catholique d'Afrique Centrale, Cameroun), et également membre de l'Académie des Sciences du Cameroun.





Prof. Dr.
Med. Steffen Borrmann

Les recherches du professeur Borrmann se concentrent sur le développement de nouvelles interventions pour le traitement et la prévention du paludisme. Il a formé de nombreux étudiants internationaux en MSc et PhD et a publié plus de 90 articles scientifiques. D'importance pour cette proposition, le professeur Borrmann a une longue expérience dans la direction et la contribution à de grandes études cliniques et épidémiologiques multicentriques en Afrique de l'Est, centrale et de l'Ouest. Le professeur Borrmann a également de l'expérience dans les analyses génétiques et pangénomiques.